Le plombier de Tanya est son amant de service. Chaque fois qu’elle trouve son installation un peu rouillée, elle appelle son numéro d’urgence, qui promet un déplacement dans l’heure. Malheureusement, « dans l’heure » s’applique au temps qu’il faut au plombier pour arriver, et non à celui qu’il passe à faire son travail.

Je démarre sur les chapeaux de roues, tandis que Tanya farfouille dans l’espèce de fourre-tout qu’elle a emporté. Elle en sort une trousse de maquillage qui renferme plus de produits que chez Selfridge et entreprend de se maquiller, ce qu’elle fait avec dextérité, malgré les virages que je négocie à la façon de Schumacher au Grand Prix de Monaco.

Le visage terminé, une petite chose noire des derniers soldes de Moschino surgit du sac. Tanya profite de ce que je viens de piler à un feu pour glisser son corps sublime dans la robe moulante, sous les yeux exorbités et incrédules du conducteur de la voiture voisine.

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