Théophile Gautier est un écrivain et poète français du XIXe siècle. Admirateur des romantiques, il s’en détache pour professer la recherche du beau à travers une perfection technique, selon la théorie de l’art pour l’art des parnassiens.

Né à Tarbes en 1811, entre au collège Charlemagne à Paris en 1820 et fait la connaissance du futur poète Gérard de Nerval. Sa rencontre, en 1829, avec Victor Hugo le bouleverse et il participe à la bataille d’Hernani en 1830. Le jeune Théophile publie son premier recueil de poésie en 1830, qui n’a aucun succès. En 1833, il écrit à la demande d’un éditeur un recueil de nouvelles, « Les Jeunes-France », dans lequel il décrit de façon cocasse le milieu des artistes romantiques. Il récidive avec le roman « Mademoiselle de Maupin », en 1835, et prend définitivement ses distances avec les romantiques. En 1836, il commence à écrire pour le journal « La Chronique de Paris », à la demande d’Honoré de Balzac, et y publie ses premières nouvelles fantastiques : « La Mort amoureuse » (1836) et « La Chaîne d’or » (1837). D’autres nouvelles et contes fantastiques suivront : « Le Pied de momie » (1840), « Arria Marcella » (1852) ou encore « Spirite » (1865).
Il se fait également connaître en tant que critique d’art, domaine où il excelle. Il écrit des pièces de théâtre et même un opéra, « Giselle » (1841), qui est un grand succès. Il publie un recueil de poèmes, « Émaux et camées » en 1852, qui lui apporte la reconnaissance de ses pairs. Baudelaire lui dédie son recueil « Les Fleurs du mal » en 1857. Théophile Gautier aime aussi voyager (Espagne, Algérie, Italie, Grèce, Turquie, Égypte) et est l’auteur de deux grands romans, « Le Roman de la momie » (1858) et « Le Capitaine Fracasse » (1863). Il meurt à Neuilly-sur-Seine en 1872.

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