Les frères Goncourt (Royaume-Uni: / ɡɒnˈkʊər /, [1] États-Unis: / ɡoʊŋˈkʊər /, [2] Français: [ɡɔ̃kuʁ]) étaient Edmond de Goncourt (1822–1896) et Jules de Goncourt (1830–1870), tous deux naturalistes français des écrivains qui, en tant qu’auteurs frères et sœurs collaboratifs, étaient inséparables dans la vie. Ils ont formé un partenariat qui « est peut-être unique dans l’histoire littéraire. Non seulement ils ont écrit tous leurs livres ensemble, ils n’ont pas passé plus d’un jour à part dans leur vie d’adulte, jusqu’à ce qu’ils soient finalement séparés par la mort de Jules en 1870. » [ 3]
Ils sont connus pour leur travail littéraire et pour leurs journaux intimes, qui offrent une vision intime de la société littéraire française de la fin du XIXe siècle. Carrière Leur carrière d’écrivains a commencé par un récit de vacances de croquis ensemble. Ils ont ensuite publié des livres sur des aspects de l’art et de la société française et japonaise du XVIIIe siècle. Leurs histoires (Portraits intimes du XVIIIe siècle (1857), La Femme au XVIIIe siècle (1862), La du Barry (1878) et autres) sont entièrement faites de documents, de lettres autographes, de bribes de costume, de gravures, de chansons, de auto-révélations inconscientes de l’époque. [4] Dans leurs volumes (par exemple, Portraits intimes du XVIIIe siècle), ils rejetaient la vulgarité du Second Empire au profit d’une époque plus raffinée. Ils ont écrit le long Journal des Goncourt de 1851,
qui donne un aperçu de la vie littéraire et sociale de leur temps. Quand ils en sont venus à écrire des romans, c’était avec une tentative similaire de donner les vérités intimes, non découvertes, infimes de l’existence contemporaine. [4] Ils ont publié six romans, dont Germinie Lacerteux, 1865, était le quatrième. Il est basé sur le cas réel de leur propre servante, Rose Malingre, dont ils n’avaient jamais soupçonné la double vie. Après la mort de Jules, Edmond a continué à écrire des romans dans le même style. Selon l’Encyclopædia Britannica onzième édition: [L] es ont inventé un nouveau genre de roman, et leurs romans sont le résultat d’une nouvelle vision du monde, dans laquelle l’élément même de la vue est décomposé, comme dans une image de Monet.
Vu à travers les nerfs, dans cet abandon conscient aux astuces de la vue, le monde devient une chose de motifs brisés et de couleurs conflictuelles, et de mouvements inquiets. Un roman des Goncourt est composé d’une infinité de détails, placés côte à côte, chaque détail également proéminent. Alors qu’un roman de Flaubert, pour tous ses détails, donne avant tout une impression d’unité, un roman des Goncourt se dispense délibérément de l’unité pour donner le sens du passage de la vie, la chaleur et la forme de ses moments tels qu’ils passer. Il est écrit en petits chapitres, parfois pas plus d’une page, et chaque chapitre est une notation distincte d’un événement significatif, d’une émotion ou d’une sensation qui semble jeter une lumière soudaine sur l’image d’une âme.
Pour les Goncourt, l’humanité est une chose aussi picturale que le monde dans lequel elle évolue; ils ne cherchent pas plus loin que «la base physique de la vie», et ils trouvent tout ce qui peut être connu de cette force inconnue écrit visiblement sur les visages soudains de petits incidents, de petits moments expressifs. L’âme, pour eux, est une série d’ambiances qui se succèdent, certainement sans aucune logique trop arbitraire du romancier qui a conçu le caractère comme une chose solide ou cohérente. Leurs romans ne sont pas du tout des histoires, mais des galeries d’images, accrochées avec des images des aspects momentanés du monde. Ils sont enterrés ensemble (dans la même tombe) au cimetière de Montmartre.
Héritage Edmond de Goncourt a légué l’ensemble de son domaine pour la fondation et l’entretien de l’Académie Goncourt. Depuis 1903, l’académie a décerné le prix Goncourt, probablement le prix littéraire le plus important de la littérature française. La première traduction anglaise de Manette Salomon, traduite par Tina Kover, a été publiée en novembre 2017 chez Snuggly Books. Travaux Des romans Sœur Philomène (1861) Renée Mauperin (1864) Germinie Lacerteux (1865) Manette Salomon (1867) Madame Gervaisais (1869) et, par Edmond seul: La Fille Elisa (1878) Les Frères Zemganno (1879) La Faustin (1882) Chérie (1884) Autre Journal des Goncourt, 1851-1896 Portraits intimes du XVIIIe siècle (1857) La Femme au XVIIIe siècle (1862) La du Barry (1878) L’Art du XVIIIe siècle (Peintres français du XVIIIe siècle) (1859–1875)