Balzac, qui a commencé à écrire en 1819 alors qu’il vivait seul rue Lesdiguières, a entrepris la composition de Sarrasine en 1830. Bien qu’il ait régulièrement produit des œuvres pendant plus d’une décennie (sans succès commercial), Sarrasine a été parmi ses premières publications à paraître sans pseudonyme . Pendant la période d’écriture de la nouvelle, Balzac s’implique dans de nombreux salons, dont celui de Madame Récamier. A l’époque de la publication de Sarrasine, Balzac connut un grand succès avec un autre ouvrage, La Peau de Chagrin (1831). Alors que sa carrière commençait à décoller et que ses publications commençaient à s’accumuler,

Balzac développa des habitudes de vie de plus en plus somptueuses et effectuait fréquemment des achats impulsifs (comme de nouveaux meubles pour son appartement et une robe à capuche en cachemire blanche conçue pour être portée par un moine, qu’il portait. la nuit en écrivant), susceptible de s’éloigner de la dette antérieure de sa famille, résultant de la liquidation de son activité d’éditeur et d’imprimeur. En 1841, un Balzac malade conclut un accord avec Furne & Cie, Dubochet, Hetzel et Paulin pour publier La Comédie humaine. Au cours des 10 années qui se sont écoulées, [clarification nécessaire] Balzac avait développé une carrière politique, s’impliquant fortement dans la haute société, ce qui a influencé une grande partie de son écriture.

Cependant, il a continué à avoir des difficultés financières malgré son succès, comme avec La Cronique de Paris, un magazine qu’il a fondé et abandonné, bien qu’il ait typiquement caché son inquiétude afin de maintenir les apparences. Le premier volume de La Comédie humaine est mis en vente en juillet 1842. Sarrasine fait partie de ses « Scènes de la vie parisienne ». [1] Commentaire Le Sarrasine de Balzac a reçu peu d’attention avant l’analyse au coup par coup par Roland Barthes du texte de son livre S / Z (1970). Barthes dissèque le texte selon cinq «codes» (herméneutique, sémique, symbolique, proairétique et culturel). Résumé de l’intrigue Vers minuit, pendant un bal, le narrateur est assis à une fenêtre, à l’abri des regards, admirant le jardin. Il surprend les conversations des passants sur les origines de la richesse du propriétaire de l’hôtel, M. de Lanty. Il y a aussi la présence d’un vieil homme inconnu autour de la maison, à qui la famille était étrangement dévouée, et qui a effrayé et intrigué les fêtards. Lorsque l’homme s’assoit à côté de l’invitée du narrateur, Beatrix Rochefide, elle le touche et le narrateur la précipite hors de la pièce. Le narrateur dit qu’il sait qui est l’homme et dit qu’il lui racontera son histoire le lendemain soir.

Le lendemain soir, le narrateur parle à Mme de Rochefide d’Ernest-Jean Sarrasine, un garçon passionné et artistique qui, après avoir eu des difficultés à l’école, est devenu le protégé du sculpteur Bouchardon. Après qu’une des sculptures de Sarrasine ait remporté un concours, il se rend à Rome où il voit une représentation théâtrale mettant en vedette Zambinella. Il tombe amoureux d’elle, va à toutes ses performances et crée un moule d’argile d’elle. Après avoir passé du temps ensemble lors d’une fête, Sarrasine tente de séduire Zambinella. Elle est réticente, suggérant un secret caché ou un danger de leur partenariat. Sarrasine devient de plus en plus convaincue que Zambinella est la femme idéale. Sarrasine élabore un plan pour l’enlever lors d’une fête à l’ambassade de France.

Quand Sarrasine arrive, Zambinella est habillée en homme. Sarrasine parle à un cardinal, qui est le patron de Zambinella, et on lui dit que Zambinella est un castrat. Sarrasine refuse d’y croire et quitte le parti, s’emparant de Zambinella. Une fois à son atelier, Zambinella confirme qu’elle est castrate. Sarrasine est sur le point de le tuer alors qu’un groupe d’hommes du cardinal fait irruption et poignarde Sarrasine. Le narrateur révèle alors que le vieil homme autour de la maison est Zambinella, le grand oncle maternel de Marianina. L’histoire se termine par le fait que Mme de Rochefide exprime sa détresse face à l’histoire qu’elle vient de raconter.

Personnages Le Narrateur – Le narrateur raconte l’histoire de Sarrasine à Madame Rochefide, pour la séduire. Il fait partie de la haute bourgeoisie parisienne et fréquente régulièrement ses grands bals. Sarrasine – Ernest-Jean Sarrasine est le principal protagoniste de l’histoire. L’histoire est une narration de sa chute amoureuse de Zambinella. Il est décrit comme passionné et artistique. Le fils unique d’un riche avocat qui, plutôt que de suivre le chemin de son père au gré de la famille, devient artiste, finissant par faire reconnaître son talent de sculpteur par Bouchardon.

Il s’intéresse généralement plus à l’art qu’aux femmes, mais lors d’un voyage en Italie, il tombe amoureux de la star de l’opéra, La Zambinella, qui sert de modèle à sa statue la plus parfaite. Lorsqu’il apprend que Zambinella est un castrat, il tente de tuer Zambinella et se fait tuer lui-même à la place. Zambinella – Une star de l’opéra romain et l’objet de l’affection de Sarrasine. Sarrasine est convaincue que La Zambinella est la femme idéale. La Zambinella est en fait un castrat. Madame Rochefide – Une femme délicate d’une grande beauté que le narrateur invita au bal de Monsieur de Lanty.

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