Louis Pergaud (22 janvier 1882 – 8 avril 1915) était un romancier, poète de guerre et soldat français, dont les œuvres principales étaient connues sous le nom de « Histoires d’animaux » en raison de sa mise en scène d’animaux de Franche-Comté dans des rôles principaux. Son travail le plus notable était le roman La Guerre des boutons (1912) (anglais: La guerre des boutons). Il a été réimprimé plus de 30 fois et fait partie du programme du lycée français [1].
Enseignant de profession, Pergaud est entré en conflit avec les autorités catholiques sur la mise en œuvre de la séparation de l’Église et de l’État de la Troisième République française, promulguée en 1905. En 1907, Pergaud choisit de s’installer à Paris pour poursuivre sa carrière littéraire. Les œuvres en prose de Pergaud sont souvent considérées comme reflétant les influences des mouvements réalistes, décadents et symbolistes. Il a été tué à 33 ans en avril 1915, par le feu français alors qu’il était dans un hôpital de campagne derrière les lignes allemandes; il servait dans l’armée française près de Marchéville-en-Woëvre pendant la Première Guerre mondiale.
La guerre des boutons a été adaptée cinq fois en film, quatre fois dans des productions françaises et une fois dans une production irlandaise. Il a été adapté le plus récemment en France dans deux films sortis la même semaine en septembre 2011. Tous deux se sont déroulés au XXe siècle.
Pergaud est né le 22 janvier 1882, à Belmont, Doubs. Fils d’un instituteur républicain, Louis est encouragé à exceller dans ses études. Ses succès scolaires lui ont valu des bourses lui permettant de poursuivre ses études avec l’intention de suivre les traces de son père. En 1901, il termine ses études à l’École Normale de Besançon.
Mariage et famille
Après un an d’enseignement et un an de service militaire, en 1903, Pergaud épouse sa première femme. Ils vivaient à Durnes, où il enseignait à nouveau. Après avoir déménagé à Landresse pendant un certain temps, Pergaud se sépare de sa femme en 1907 et s’installe à Paris.
Ils ont ensuite divorcé et il s’est marié une deuxième fois.
Carrière
Louis Pergaud accepte son premier poste d’enseignant à Durnes. Au bout d’un an, il est appelé à compléter une année de service militaire avec le 35e régiment d’infanterie stationné à Belfort. Selon Ian Higgins, « le service national en 1902-03 n’a rien fait pour le guérir de son antimilitarisme. » [2]
À l’automne 1903, Pergaud retourna à son poste à Durne.
En 1905, Pergaud est transféré avec sa femme à Landresse. Au départ, la vie dans ce petit village isolé était difficile.
Selon Ian Higgins, << Les villageois à majorité catholique de Landresse étaient hostiles à leur professeur local, par définition un serviteur de la République, et qui n’allait jamais à la messe. Se sentir coupé dans un environnement étranger, fatigué de lutter constamment contre les soupçons, malade -sentiment, insinuations et accusations, Pergaud a démissionné de son poste et est allé à Paris travailler dans un bureau. « [3]
En 1907, Pergaud quitte Landresse et sa femme, pour Paris, où il rejoint Léon Deubel, ami de longue date et inspiration. A Paris, Pergaud a souffert d’une extrême pauvreté, alors même qu’il travaillait comme commis puis comme instituteur, dans le but de réaliser son rêve de réussite littéraire.
Travaux
Ses premières œuvres étaient des recueils de poésie publiés à ses frais dans une revue littéraire appelée Le Beffroi. Le premier recueil, intitulé L’Aube, paraît en 1904. Le second, L’Herbe d’Avril, paraît en 1908. En 1910, Mercure de France publie un recueil de nouvelles de Pergaud sous le titre De Goupil à Margot. Cette œuvre a reçu le prestigieux Prix Goncourt, qui a conduit à une certaine reconnaissance nationale.
Un deuxième recueil de nouvelles sur les animaux, La Revanche du corbeau paraît en 1911. Son roman, La Guerre des boutons, décrit ci-dessous, est publié en 1912. En 1913, Pergaud publie le roman Le Roman de Miraut, dans lequel un animal a le rôle principal. Il a écrit de nombreuses autres nouvelles sur les gens et les animaux de sa Franche-Comté natale, qui seraient publiées à titre posthume.
En 1912 paraît la Guerre des boutons, récit d’une guerre de jeu entre les petits garçons de deux villages voisins. Ces « tués » verraient leurs boutons enlevés comme trophées avant d’être renvoyés chez eux. Le roman commence avec humour, mais devient plus sinistre à mesure que les distinctions entre le jeu et la violence réelle entre les garçons s’estompent. Il a été décrit comme ayant une « touche de Lord of the Flies » dans le ton, bien que le livre précède substantiellement ce roman de William Golding. Les œuvres de Pergaud restent populaires en France; La Guerre des boutons a été réimprimée plus de trente fois. Il fait partie du cursus littéraire du lycée français.