Renard est l’auteur de l’archétype du roman de savant fou Le Docteur Lerne – Sous-Dieu [Dr. Lerne – Undergod] (1908), qu’il a dédié à H. G. Wells. [1] Dans ce document, un savant fou à la manière du docteur Moreau effectue des transplantations d’organes non seulement entre les hommes et les animaux, mais aussi entre les plantes et même les machines.

Le roman de Renard, Le Péril Bleu (Le Péril Bleu, 1910) postule l’existence de créatures invisibles et inimaginables qui vivaient dans les couches supérieures de l’atmosphère et pêchent pour les hommes comme les hommes capturaient le poisson. Ces extraterrestres, surnommés «Sarvants» par les scientifiques humains qui les découvrent, se sentent menacés par nos incursions dans l’espace comme les hommes seraient menacés par une invasion de crabes, et ripostent en capturant des hommes, en les gardant dans un zoo spatial et en les étudiant. Finalement, lorsque les Sarvants se rendent compte que les hommes sont intelligents, ils libèrent leurs captifs. Le Péril Bleu est antérieur au Livre des Damnés de Charles Fort (1919) et conserve une philosophie humaniste et tolérante plutôt que craintive et xénophobe. [Citation nécessaire]

Renard a écrit le roman Les Mains d’Orlac (« Les Mains d’Orlac », 1920), dans lequel un pianiste virtuose reçoit les mains transplantées d’un meurtrier et se transforme lui-même en tueur. [2] Le livre a inspiré quatre versions cinématographiques comme Les Mains d’Orlac (Orlacs Hände, 1924) avec Conrad Veidt, Mad Love (1935) avec Colin Clive et Peter Lorre, Les Mains d’Orlac (1960) avec Mel Ferrer et Christopher Lee, et Hands of a Stranger (1962) [3] réalisé par Newt Arnold.

L’Homme Truqué (« The Phony Man », 1923) présente la greffe d’yeux « électroscopiques » sur un homme aveuglé pendant la Première Guerre mondiale. Le résultat est l’étrange description d’un monde perçu par des sens artificiels. [Citation nécessaire]

L’Homme Qui Voulait Être Invisible (« L’homme qui voulait être invisible », 1923) traite de la question de l’invisibilité; dans celui-ci, Renard expose l’erreur scientifique inhérente au célèbre roman de Wells. Puisque, pour fonctionner, l’œil humain doit fonctionner comme une pièce sombre opaque, tout homme vraiment invisible serait également aveugle! [La citation nécessaire]

Dans Le Singe (« Le Singe », 1925), écrit avec Albert-Jean, Renard imagine la création de formes de vie artificielles par le processus de « radiogenèse », sorte de processus d’électrocopie ou de clonage humain. La presse catholique romaine a férocement attaqué le roman, le percevant comme sacrilège et mis sur liste noire par les bibliothèques publiques. [Citation nécessaire]

Un Homme chez les Microbes: Scherzo (« Un homme parmi les microbes: Scherzo », 1928) fut l’un des premiers romans scientifiques sur le thème de la miniaturisation, et l’un des premiers à introduire le concept d’un micro-monde où les atomes étaient systèmes solaires microscopiques avec des planètes. Le héros de Renard se soumet volontairement à un processus de rétrécissement qui finit par devenir incontrôlable. Comme dans le scénario de Richard Matheson pour The Incredible Shrinking Man (1957), le héros est ensuite attaqué par des insectes, avant d’arriver finalement sur une planète de la taille d’un électron, où des personnes scientifiquement avancées sont capables d’inverser le processus et de le renvoyer chez eux.

Enfin, Le Maître de la Lumière (The Light Master « , 1933) a anticipé le » slow glass « de Bob Shaw en introduisant le concept d’un verre qui condense le temps.

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