Le personnage central du roman est Étienne Lantier, déjà vu dans L’Assommoir (1877), et à l’origine pour avoir été le personnage central du thriller «Le meurtre dans les trains» de Zola La Bête humaine (1890) avant que la réaction extrêmement positive à Germinal ne le persuade. autrement. Le jeune travailleur migrant arrive à la ville minière interdite de Montsou dans la région sombre de l’extrême nord de la France pour gagner sa vie en tant que mineur. Renvoyé de son ancien travail sur les chemins de fer pour avoir agressé un supérieur, Étienne se lie d’amitié avec le mineur vétéran Maheu, qui le trouve un endroit où loger et lui trouve un travail pour pousser les charrettes dans la fosse.

Étienne est dépeint comme un idéaliste travailleur mais aussi un jeune naïf; Les théories génétiques de Zola entrent en jeu alors qu’Étienne est présumé avoir hérité des traits d’impulsivité brûlante de ses ancêtres Macquart et d’une personnalité addictive capable d’exploser en rage sous l’influence de la boisson ou de fortes passions.

Zola garde ses théories en arrière-plan et les motivations d’Étienne sont par conséquent beaucoup plus naturelles. Il embrasse les principes socialistes, lisant de grandes quantités de littérature du mouvement ouvrier et fraternisant avec Souvarine, un anarchiste russe et émigré politique qui est également venu à Montsou pour chercher une vie dans les fosses, et Rasseneur, un propriétaire de pub. La compréhension simpliste d’Étienne de la politique socialiste et son effet stimulant sur lui rappellent beaucoup le rebelle Silvère dans le premier roman du cycle,

La Fortune des Rougon (1871). Pendant ce temps, Étienne tombe également amoureux de la fille de Maheu, Catherine, également employée à pousser des charrettes dans les mines, et il est entraîné dans la relation entre elle et son amant brutal Chaval, un prototype du personnage de Buteau dans le dernier roman de Zola La Terre. (1887).

L’enchevêtrement complexe de la vie des mineurs se joue sur fond de pauvreté et d’oppression sévères, alors que leurs conditions de travail et de vie continuent de s’aggraver tout au long du roman; finalement, poussés au point de rupture, les mineurs décident de faire grève et Étienne, désormais membre respecté de la communauté et reconnu comme un idéaliste politique, devient le leader du mouvement.

Alors que l’anarchiste Souvarine prêche une action violente, les mineurs et leurs familles se retiennent, leur pauvreté devenant de plus en plus désastreuse, jusqu’à ce qu’ils soient déclenchés dans une émeute féroce, dont la violence est décrite en termes explicites par Zola, ainsi que les scènes de foule les meilleures et les plus évocatrices du romancier. Les émeutiers sont finalement confrontés à la police et à l’armée qui répriment la révolte dans un épisode violent et inoubliable.

Désabusés, les mineurs reprennent le travail, reprochant à Étienne l’échec de la grève; puis, Souvarine sabote le puits d’entrée d’une des fosses de Montsou, piégeant Étienne, Catherine et Chaval au fond. Le drame qui s’ensuit et la longue attente de sauvetage font partie des meilleures scènes de Zola, et le roman tire à sa fin dramatique. Étienne est finalement sauvé et renvoyé mais il continue à vivre à Paris avec Pluchart, un organisateur de l’Internationale. Contexte historique Michele Angiolillo a prononcé le mot «Germinal» avant de mourir.

Le titre, Germinal, est tiré du septième mois printanier du calendrier révolutionnaire français et vise à évoquer des images de germination, de nouvelle croissance et de fertilité. En conséquence, Zola termine le roman sur une note d’espoir qui a inspiré des causes socialistes et réformistes de toutes sortes au fil des années depuis sa première publication: Sous le soleil flamboyant, en ce matin de nouvelle croissance, la campagne sonna de la chanson, tandis que son ventre se gonflait d’une armée noire et vengeresse d’hommes, germant lentement dans ses sillons, poussant vers le haut en prévision des récoltes à venir, jusqu’à ce qu’un bientôt leur maturation éclaterait la terre elle-même.

Au moment de la mort de Zola, le roman avait fini par être reconnu comme son chef-d’œuvre incontesté. [2] A ses funérailles, des foules d’ouvriers se sont rassemblées, acclamant le cortège par des cris de « Germinal! Germinal! ». Depuis, le livre symbolise les causes de la classe ouvrière et conserve à ce jour une place particulière dans le folklore français des villes minières. Zola a toujours été très fier de Germinal et a toujours tenu à défendre sa justesse contre les accusations d’hyperbole et d’exagération (des conservateurs) ou de calomnie contre les classes ouvrières (des socialistes).

Ses recherches avaient été généralement approfondies, en particulier les parties impliquant de longues visites d’observation dans les villes minières du nord de la France en 1884, comme le fait d’être témoin des séquelles d’une grève de mineurs paralysante à Anzin ou de descendre une mine de charbon en activité à Denain. . Les scènes de la mine sont donc particulièrement vives et obsédantes. Tom Wolfe a décrit un incident de la recherche de Zola

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