Le titre de la série est généralement considéré comme une allusion à la Divine Comédie de Dante; [2] tandis que Ferdinand Brunetière, le célèbre critique littéraire français, suggère qu’il peut provenir de poèmes d’Alfred de Musset ou d’Alfred de Vigny. [3] Alors que Balzac recherchait la portée globale de Dante, son titre indique les préoccupations

mondaines et humaines d’un romancier réaliste. Les histoires sont placées dans une variété de paramètres, avec des personnages réapparaissant dans plusieurs histoires. Évolution du travail La Comédie humaine est le résultat d’une lente évolution. Les premiers ouvrages de Balzac ont été écrits sans aucun plan global (Les Chouans est un roman historique; Physiologie du mariage est une étude analytique du mariage), mais en 1830 Balzac a commencé à

regrouper ses premiers romans (Sarrasine, Gobseck) dans une série intitulée Scènes de la vie privée (« Scènes de la vie privée »). En 1833, avec la publication d’Eugénie Grandet, Balzac envisage une deuxième série intitulée « Scènes de la vie de province ». Très probablement cette même année, Balzac eut l’idée de faire réapparaître des personnages d’un roman à l’autre, et le premier roman à utiliser cette technique fut Le Père Goriot (1834-1835). Dans une lettre

adressée à Madame Hanska en 1834, Balzac décida de réorganiser ses œuvres en trois grands groupes, lui permettant (1) d’intégrer sa «physiologie du mariage» dans l’ensemble et (2) de séparer ses histoires les plus fantastiques ou métaphysiques. – comme La Peau de chagrin (1831) et Louis Lambert (1832) – dans leur propre section «philosophique». Les trois sections étaient: « Etudes de Moeurs au XIXe siècle » – comprenant les différentes

« Scènes de la vie … » « Etudes philosophiques » « Etudes analytiques » – dont la « Physiologie du mariage » Dans cette lettre, Balzac a poursuivi en disant que les « Etudes de Moeurs » étudieraient les effets de la société et toucheraient tous les genres, classes sociales, âges et professions des gens. Pendant ce temps, les « Etudes philosophiques » étudieraient les causes de ces effets. Enfin, la troisième section «analytique» étudierait les principes qui sous-tendent

ces phénomènes. Balzac a également expliqué que si les caractères de la première section seraient des « individualités typisées », les personnages des « Etudes philosophiques » seraient des « types individualisés » (types rendus en individus « ). En 1836, les « Etudes de Moeurs » étaient déjà divisées en six parties: « Scènes de la vie privée »

« Scènes de la vie de province » « Scènes de la vie parisienne » « Scènes de la vie politique « Scènes de la vie militaire » « Scènes de la vie de campagne » En 1839, dans une lettre à son éditeur, Balzac mentionne pour la première fois l’expression Comédie humaine, et ce titre figure dans le contrat qu’il signa en 1841. La publication de la Comédie

humaine en 1842 fut précédée d’une importante préface ou «avant -propos « décrivant ses grands principes et la structure générale de l’œuvre (voir ci-dessous). Pour cette édition, les romans parus sous forme de feuilleton ont été rayés de leurs titres de chapitre. La collection prévue par Balzac n’a jamais été terminée. En 1845, Balzac rédige un catalogue complet de l’ensemble qui comprend des œuvres qu’il a commencées ou envisagées mais jamais

terminées. Dans certains cas, Balzac déplaçait un travail entre différentes sections au fur et à mesure que son plan global se développait; le catalogue ci-dessous représente cette dernière version de ce processus. Les travaux de Balzac ont mis du temps à être traduits en anglais parce qu’ils étaient perçus comme inadaptés aux lecteurs de

l’époque victorienne. John Wilson Croker l’attaqua dans le numéro d’avril 1836 de la Revue trimestrielle, accusant Balzac d’immoralité, disant « un scélérat plus bas, plus méchant, plus sale n’a jamais pollué la société … » Le consensus du jour était que seule Eugénie Grandet, Le Curé de Tours, Le Médecin de campagne et quelques-unes des premières nouvelles convenaient aux femmes. [4] Des œuvres individuelles parurent, mais ce n’est que dans les années 1890

que des versions « complètes » parurent, d’Ellen Marriage à Londres (1895–188, quarante volumes édités par George Saintsbury, cinq omis comme trop choquants) et de GB Ives et d’autres à Philadelphie (1895– 1900). [5] L’Avant-propos En 1842, Balzac écrivit une préface (un «Avant-propos») à l’ensemble de l’ensemble dans laquelle il expliqua

sa méthode et la structure de la collection. Motivé par les travaux des biologistes Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon, Georges Cuvier et surtout Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Balzac explique qu’il cherche à comprendre les «espèces sociales» comme un biologiste analyserait les «espèces zoologiques», et pour ce faire, il entend décrire les relations entre les hommes, les femmes et les choses. L’importance de la femme est soulignée par l’affirmation de

Balzac selon laquelle, alors qu’un biologiste peut passer sous silence les différences entre un lion mâle et femelle, « dans la société, la femme n’est pas simplement la femelle de l’homme ». [6] Balzac donne ensuite une longue liste d’écrivains et d’œuvres qui l’ont influencé, dont Sir Walter Scott, François Rabelais et Miguel de Cervantes.

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