Je passerai à côté de décrire la nature exacte de la signification des Contes de la bécasse, ou Contes de la bécasse, car le titre du livre est traduit en anglais. Il suffit de dire que c’est assez horrible et implique de manger des bécasses, et que les «contes» impliquent une collection d’histoires racontées par un membre particulier de la fraternité des mangeurs de viande.
Il y a seize nouvelles ici, un certain nombre impliquant de la cruauté envers les autres (y compris les animaux comme dans le cas de «Pierrot»), plusieurs impliquant la cruauté au sein de la famille. Il y a aussi quelques histoires vraiment horribles, comme dans le cas de «En mer», où l’aîné Javel permet à son jeune frère de perdre son bras, l’alternative étant de le sauver et de perdre son propre bateau.
Oui, l’argent compte beaucoup pour les personnages de la littérature de Maupassant, comme dans «Le Testament», qui implique encore (rappelant un peu Pierre et Jean) des demi-frères «illégitimes». Les gens sont avares au point de se pincer un sou, ils sont violents, méprisables, mais les victimes, le lecteur se fait sentir, sont certainement dignes de sympathie.
Cela fait longtemps que je n’ai lu aucun Maupassant, mais l’exercice m’a rappelé son ironie et son pouvoir en général en tant qu’écrivain, et je suis certainement reconnaissant envers la personne qui a laissé deux de ses livres sur sa tombe. Je les ramènerai à l’endroit où je les ai trouvés, en espérant que d’autres les liront et feront de même.
Florian D’ABLON –
.