Une femme âgée achète un colis dans une boulangerie le 22 janvier 1793 et soupçonne qu’elle est suivie. Elle demande la protection du boulanger, mais quand il voit l’étranger la suivre, il refuse. Elle rentre seule à la maison, et il est révélé qu’elle est une ancienne nonne carmélite cachée avec une autre religieuse et un prêtre. Tous sont âgés et la boîte qu’elle a achetée contient des gaufrettes de communion.
L’étranger monte dans leur chambre et demande au prêtre de dire une messe pour le roi Louis XVI récemment exécuté. Il revient plus tard pour assister à la messe. Il dit aussi qu’il reviendra dans un an pour une autre messe pour le roi, et promet qu’ils seront à l’abri de tout danger. Il laisse un mouchoir taché de sang avec des insignes royaux en cadeau.
L’année suivante, l’étranger revient pour la messe. Plus tard, le prêtre visite une boutique appartenant à certains de ses amis royalistes et remarque un tumbril passer avec le bourreau et ses victimes. Le prêtre s’évanouit quand il reconnaît que le bourreau est l’étranger qui les a aidés, et se rend compte que le mouchoir était celui du roi. Contexte historique L’histoire se déroule sous le règne de la terreur, de 1793 à 1794.
Elle commence le lendemain de l’exécution du roi Louis XVI. L’histoire est fictive, mais elle met en scène un personnage historique, Charles-Henri Sanson, qui était le grand bourreau, et a dirigé l’exécution de Louis XVI. Cependant, l’histoire ne donne pas son nom. [2] Le règne de la terreur est une période au cours de laquelle un processus de déchristianisation se produit en France.
Les religieuses et le prêtre de l’histoire se cachent à cause de cela. Inspiration L’idée d’écrire l’histoire est probablement née après la rencontre de Balzac avec le fils de Sanson, Henri-Nicolas-Charles Sanson, également bourreau. Peut-être que les histoires du fils sur son père – un homme extrêmement religieux malgré son travail – ont inspiré Balzac à écrire une histoire qui n’est pas basée sur des faits réels, mais sur l’aspect humain d’un personnage de la vie réelle et sur des événements alternatifs qui auraient pu se produire. .
Un épisode sous la terreur est également une preuve claire de l’influence du romantisme sur l’œuvre de Balzac, et se manifeste dans l’atmosphère générale de l’histoire et sa structure (le mystère du personnage principal et le drame de la scène finale).
Florian D’ABLON –
.