Hippolyte Jean Giraudoux (français: [ʒiʁodu]; 29 octobre 1882 – 31 janvier 1944) était un romancier, essayiste, diplomate et dramaturge français. Il est considéré parmi les dramaturges français les plus importants de la période entre la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale [1]. Son travail est connu pour son élégance stylistique et sa fantaisie poétique. Le thème dominant de Giraudoux est la relation entre l’homme et la femme – ou dans certains cas, entre l’homme et un idéal inaccessible.
Giraudoux est né à Bellac, en Haute-Vienne, où son père, Léger Giraudoux, travaillait pour le ministère des Transports. Giraudoux a étudié au Lycée Lakanal de Sceaux et après l’obtention de son diplôme, a beaucoup voyagé en Europe. Après son retour en France en 1910, il accepte un poste au ministère des Affaires étrangères. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il a servi avec distinction et en 1915, il est devenu le premier écrivain à recevoir la Légion d’honneur en temps de guerre. [2]
Il s’est marié en 1918 et dans l’entre-deux-guerres qui a suivi a produit la majorité de ses écrits. Il obtient d’abord un succès littéraire à travers ses romans, notamment Siegfried et le Limousin (1922) et Eglantine (1927). Une collaboration continue avec l’acteur et directeur de théâtre Louis Jouvet, commençant en 1928 avec la rationalisation radicale par Jouvet de Siegfried pour la scène, a stimulé son écriture. [3] Mais ce sont ses pièces qui lui ont valu une renommée internationale. Il est devenu bien connu dans le monde anglophone en grande partie grâce aux adaptations primées de ses pièces de Christopher Fry (Tigre aux portes) et Maurice Valency (La folle de Chaillot, Ondine, The Enchanted, The Apollo of Bellac).
Giraudoux a servi comme juré avec Florence Meyer Blumenthal dans l’attribution du Prix Blumenthal, une subvention accordée entre 1919 et 1954 aux peintres, sculpteurs, décorateurs, graveurs, écrivains et musiciens. [4] En politique, il était affilié au Parti radical, a servi dans le cabinet d’Édouard Herriot en 1932 et a été nommé ministre de l’Information par Édouard Daladier en 1939.
Il est enterré au Cimetière de Passy à Paris.
Florian D’ABLON –
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