Née à Montmagny, Canada-Est, Marmette a fait ses études au Séminaire de Québec et au Collège Regiopolis. Il a commencé ses études de droit à l’Université Laval mais n’a pas terminé ses études. Au lieu de cela, il est devenu commis au bureau du Trésor du gouvernement provincial.
En 1882, il s’installe en Europe lorsqu’il est nommé agent spécial d’immigration pour la Suisse et la France. En Europe, il a été nommé archiviste canadien en France [1]. Il a été remplacé par Édouard Richard. Il a été l’un des fondateurs du « Cercle des Dix », un groupe où la littérature, l’histoire, la science et la géographie étaient discutées. Les autres membres étaient Benjamin Sulte, Alfred Duclos et Alphonse Lusignan.
Sa fille Marie-Louise Marmette [3] était auteur et conférencier. Il mourut à Ottawa, Ontario en 1895. [1] Thématique et esthétique Joseph Marmette écrivit principalement des romans historiques, couvrant la période de la Nouvelle-France et immédiatement après la guerre de conquête. Ses œuvres fournissent un cadre historique détaillé et s’inspirent de l’école romantique et les personnages sont partagés entre le bien et le mal.
Son premier roman historique Charles et Eva, écrit à l’âge de 20 ans, parut dans le Canadian Journal de décembre 1866 à mai 1867. Cela se passa lors de l’expédition de la Nouvelle-France contre Corlar (Schenectady) dans la colonie de New York en 1689. Canadiens ont montré leur courage et leur endurance. Le héros du roman, Charles Couillard-Dupuis, tombe amoureux de l’orpheline Eva Frantova et la ramène au Québec.
Le livre marque une nouveauté dans le genre romanesque de la littérature québécoise, plaçant l’action fictive dans un événement réel et poussant une importante recherche historiographique. Une édition posthume est réalisée en 1945 par les Éditions Lumen. Le roman «François de Bienville» (1870), scènes de la vie canadienne au XVIIe siècle, se concentre sur la figure historique de François Le Moyne de Bienville.
« L’Intendant Bigot » (1872) est un roman centré sur la figure historique de François Bigot, un intendant malhonnête de la Nouvelle-France. Le livre « Héroïsme et trahison – Histoires canadiennes » (1879) contient un ajout sur les actes héroïques de Madeleine de Verchères contre les Iroquois. [4] Bibliographie sélectionnée Charles et Eva (1868) François de Bienville (1870) L’Intendant bigot (1872) Le Chevalier de Momac (1873) La fiancée du rebelle (1875) Les Machabdes de la Nouvelle France (1878)
Florian D’ABLON –
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