J’en dirai autant de ses Pensées diverses ;je connais peu de recueils de
ce genre qui contiennent autant d’idées neuves finement exprimées.
On
ne leur rend pas assez justice. L’éclat des Lettres Persanes,de la Grandeur
des Romains,de l’Esprit des lois a jeté dans l’ombre ces ébauches ;
mais nous
vivons en un temps où, par un amour outré de la simplicité, on préère le
premier jet de l’artiste au tableau le plus achevé.
A ce titre, les Pensées et
les Lettresde Montesquieu se recommandent au lecteur et sont de nature
à éveiller un intérêt nouveau pour un écrivain qu’on cite plus souvent
qu’on ne le lit
Florian D’ABLON –
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