René Crevel est né à Paris dans une famille de la bourgeoisie parisienne. Il a eu une éducation religieuse traumatisante. À l’âge de quatorze ans, au cours d’une étape difficile de sa vie, son père s’est suicidé en se pendant. Crevel a étudié l’anglais à l’Université de Paris. Il a rencontré André Breton et a rejoint le mouvement surréaliste en 1921, dont il serait exclu en octobre 1923 en raison de la bisexualité de Crevel et de la croyance de Breton que le mouvement avait été corrompu. [La citation nécessaire]
Pendant cette période, Crevel a écrit des romans tels que Mon corps et moi (« Mon corps et moi »). En 1926, on lui diagnostique une tuberculose qui lui fait commencer à utiliser de la morphine. L’exil de Léon Trotsky en 1929 le persuade de rejoindre les surréalistes. Restant fidèle à André Breton, il lutte pour rapprocher communistes et surréalistes. Une grande partie du travail de Crevel traite de sa tourmente intérieure à être bisexuel. [1] Crevel s’est suicidé en allumant le gaz de sa cuisinière la nuit du 18 juin 1935, plusieurs semaines avant son 35e anniversaire. Il y avait au moins deux raisons directes: (1) Il y a eu un conflit entre Breton et Ilya Ehrenburg lors du premier « Congrès international des écrivains pour la défense de la culture » qui s’est ouvert à Paris en juin 1935.
Breton, qui, comme tous ses confrères surréalistes , avait été insulté par Ehrenburg dans une brochure qui disait – entre autres – que les surréalistes étaient des pédérastes, a giflé Ehrenburg à plusieurs reprises dans la rue, ce qui a conduit à l’expulsion des surréalistes du Congrès. Crevel, qui, selon Salvador Dalí, était « le seul communiste sérieux parmi les surréalistes », [2] a passé une journée entière à essayer de persuader les autres délégués de permettre aux surréalistes de revenir, mais il n’a pas réussi et a quitté le Congrès à 23 heures, totalement épuisé. (2) Crevel aurait appris qu’il souffrait de tuberculose rénale dès sa sortie du Congrès (Claude Courtot [3]).
Il a laissé une note qui disait: « S’il vous plaît, incinérez mon corps. Déteste. » Quand André Breton a inclus la question « Suicide: est-ce une solution? » dans le premier numéro de La Révolution surréaliste en 1925, Crevel fait partie de ceux qui ont répondu «oui». Il a écrit: «C’est probablement la solution la plus correcte et la plus ultime». Publications Œuvre de Crevel sur Paul Klee (1930) Français original Détours (1924) Mon Corps et moi (1925) La Mort difficile (1926) Babylone (1927) L’Esprit contre la raison (1928) Êtes-vous fous? (1929) Le Clavecin de Diderot (1932) Les Pieds dans le plat (1933) Le Roman cassé et derniers écrits (1934-1935)
Florian D’ABLON –
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